Axes de recherche
Le projet scientifique de l’Institut de recherche Montesquieu (IRM - EA 7434) consiste à mobiliser les apports des sciences sociales pour l’analyse du droit et de la politique et, plus particulièrement, l’étude des formes et représentations de la modernité, notamment en questionnant le paradigme même de la modernité, dont la pertinence a fait, et fait encore plus aujourd’hui, l’objet de vifs débats.
Les ressources de l’histoire, du droit, de la science politique, de la sociologie, de l’anthropologie et des études en civilisation apparaissent particulièrement adaptées pour l’analyse de ce paradigme afin d’en comprendre à la fois la formation, l’utilisation, la contestation et les transformations ; et donc pour la compréhension des phénomènes juridiques et politiques caractéristiques du monde occidental. L’Institut de recherche Montesquieu, composé principalement de spécialistes d’histoire du droit et de science politique, mène en effet une approche résolument pluridisciplinaire, voire interdisciplinaire.
Les formes et représentations de la modernité sont analysées à travers quatre axes (cf. infra la description détaillée de chacun de ces axes) au sein de deux équipes internes :
- L’équipe CAHD (Centre aquitain d’histoire du droit) développe deux axes de recherche :l’histoire des savoirs juridiques du xve au xxie siècle, qui est l’étude diachronique et synchronique des savoirs juridiques et des représentations des juristes, mais également du droit dans la société ; et un axe consacré aux changements politique et sociaux, intitulé « Faire des sciences sociales du changement politique et social après la modernité ».
- L’équipe CMRP (Centre Montesquieu de recherches politiques) développe ses travaux autour de deux axes : la politique comparée, qui se veut une analyse comparée tant des idées (en particulier la démocratie, l’écologie et la mondialisation) que des régimes politiques (en particulier les pays nordiques, les PECO, l’Afrique, le Moyen-Orient l’Amérique latine et les Caraïbes) ; et les études de sécurité, à travers l’analyse des politiques publiques de défense et de sécurité, des violences et des conflictualités, des savoirs d’État face au risque et à l’incertitude.
Les équipes mènent évidemment des actions communes, afin de comprendre dans leur diversité et leur complexité les formes et représentations de la modernité juridique et politique.