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2 octobre : soutenance de thèse de Mme Samantha MARRO-BERNADOU

Mme Marro-Bernadou soutiendra sa thèse le jeudi 2 octobre 14H - Université Bordeaux Montaigne - Maison de la recherche - Salle des thèses

Publiée le

"La dialectique du droit et de la reconnaissance. Contribution à l'étude du lawfare dans les relations internationales" sous la direction de Sébastien-Yves LAURENT et Frédéric RAMEL

Membres du jury

Olivier FORCADE, professeur des universités, Sorbonne Université
Alexandra GOUJON, maîtresse de conférences HDR, Université Bourgogne Europe
Sébastien-Yves LAURENT, directeur de thèse, professeur des universités, Sciences Po Saint-Germain-en-Laye
Thomas LINDEMANN, professeur des universités, Université de Versailles St-Quentin-en-Yvelines
Frédéric RAMEL, co-directeur de thèse, professeur des universités, Sciences Po Paris
Anne-Marie TOURNEPICHE, professeure des universités, Université de Bordeaux
Olivier ZAJEC, professeur des universités, Université Jean Moulin Lyon 3

Résumé

À la faveur d’une étude sur la catégorie de lawfare, la thèse a pour objectif de mettre en avant les liens qui unissent droit et reconnaissance sur la scène internationale. D’une part, la remise en cause du caractère heuristique de cette catégorie créée par des acteurs nous a conduits à l’analyser comme une étiquette à valeur stigmatisante visant à désigner des usages déviants du droit international. Dans ce cas, la référence au droit sert à entraver la reconnaissance. D’autre part, sur la base du constat de l’existence de multiples usages instrumentaux du droit en relations internationales, nous avons considéré ceux qui se déploient en vue de la reconnaissance. Nous avons choisi d’examiner trois cas d’étude : Russie, Ukraine, Palestine. Ces derniers nous ont permis de distinguer trois types d’usages du droit en vue de la reconnaissance : le droit pour répondre à la stigmatisation – envisagée comme un cas extrême de déni de reconnaissance ; le droit pour préserver la reconnaissance ; et le droit pour obtenir la reconnaissance. Dans ce cas, le recours au droit permet de satisfaire des aspirations à la reconnaissance. Au terme de ce travail, nous avons pu souligner tant la centralité du droit international que la place du langage dans la pratique des relations internationales, tout en invitant à mobiliser un cadre d’analyse ouvert à l’influence des facteurs immatériels tels que la reconnaissance.